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Photo du rédacteurfranckbocquiersophrologue@gmail.com

La Peur du Bonheur : Quand Le Nirvana Devient L’Enfer

Ah, le bonheur. Ce Graal moderne, cette quête effrénée qui nous est imposée par chaque publication Instagram, chaque citation inspirante d’un gourou du développement personnel et chaque publicité de yaourt. Mais attendez ! Une secte silencieuse, mais non moins fervente, se dessine parmi nous : les "peurophiles du bonheur". Oui, ces courageux individus qui redoutent le bonheur comme Dracula craint l'ail.

Homme ayant peur du bonheur
Homme regard perdu

Pourquoi ces vaillants soldats craignent-ils les joies de la vie? Est-ce une question de survie? Peut-être. Après tout, qui sait ce qui pourrait arriver si nous étions heureux, même une seconde ? Un sourire pourrait provoquer une apocalypse, une sensation de bien-être pourrait dérégler l'ordre cosmique. Ne riez pas, c'est sérieux. D'ailleurs, ces braves âmes ont un argumentaire en béton : le bonheur, c’est temporaire, et donc, il faut l’éviter à tout prix pour ne pas tomber de trop haut quand ça s’arrêtera. Le bonheur, c'est comme une publicité mensongère, mieux vaut ne pas s’y abonner.


Il y a aussi la théorie de l’équilibre universel : un moment de bonheur intense sera forcément suivi d’une catastrophe d’une ampleur égale, voire supérieure. Imaginez, vous gagnez à la loterie et boum, un piano vous tombe dessus en sortant de chez vous. Autant ne pas jouer avec le feu, hein ?


Les fêtes de fin d’année ? Un vrai calvaire pour nos amis phobiques du bonheur. « Comment ça, joyeux Noël ? », « Bonne année ? Vous voulez ma mort ? » Ces vœux anodins, pour eux, sont des condamnations à une suite de malheurs sans fin.


Mais heureusement, pour ces martyrs du bonheur, une discipline commence à trouver sa place : la sophrologie. Oui, la sophrologie, cet art subtil de respirer, méditer et faire des mouvements doux pour calmer cette anxiété face à la moindre ombre d’un sourire. Imaginez une séance typique : « Respirez profondément… et expulsez cette peur d’être heureux. Imaginez que le bonheur est une bulle de savon… et pouf, laissez-la éclater sans crainte. »


Et pour finir sur une note humoristique, disons-le simplement : si le bonheur vous fait vraiment si peur, peut-être que vous devriez essayer d’être juste un tout petit peu malheureux… histoire de voir si ça fonctionne aussi bien. Vous savez, on ne sait jamais, le malheur pourrait bien être votre bonheur !


En attendant, chers peurophiles, bon courage dans votre quête de l'équilibre parfait entre le sourire et le soupir. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir, non ?

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